Construire un récit à l’aide de la structure en 3 actes

A quel point peut-on préparer son schéma narratif ? Existe-t-il des méthodes ? Allen nous parle aujourd'hui de la structure en trois actes !
Allen Fairbook
Allen Fairbook
Passionné depuis toujours par l’écriture et la culture de l’imaginaire, mon rêve est de faire rêver les autres en écrivant des histoires

Construire un récit à l’aide de la structure en 3 actes

A quel point peut-on préparer son schéma narratif ? Existe-t-il des méthodes ? Allen nous parle aujourd'hui de la structure en trois actes !

Construire un récit à l’aide de la structure en 3 actes

A quel point peut-on préparer son schéma narratif ? Existe-t-il des méthodes ? Allen nous parle aujourd'hui de la structure en trois actes !
Un homme peaufinant sa structure en 3 actes

De belles et grandes questions :

1. Qu'est-ce que la structure narrative ?

La structure narrative est une méthodologie qui consiste à séquencer un récit en différents blocs sémantiques.

Et en terme moins pompeux ?

Heu… cela consiste à découper votre récit en différentes grandes étapes afin de pouvoir plus facilement le structurer. Pour ce faire, l’auteur doit avoir pensé son histoire à l’avance et dans sa globalité.

Nombreux sont les auteurs à ne pas établir de structure narrative dans leur récit. Ils ont tendance à se lancer dans l’écriture en ayant qu’une idée approximative de l’histoire qu’ils souhaitent raconter, voire pire, sans savoir comment ils vont la raconter.

Or partir à l’aventure sans préparation peut s’avérer risqué, notamment si l’on ne prend pas soin d’emporter les bons outils avec soit. La structure narrative est l’un de ces outils : la carte de votre voyage, et nous allons voir ensemble comment l’utiliser et ce qu’elle peut apporter à votre récit.

Attention : Gardez à l’esprit que la structure narrative n’est rien de plus qu’un outil qui vous aide à construire des histoires, mais c’est votre talent et votre travail qui feront de vos histoires de bonnes histoires.

2. Pourquoi établir une structure narrative ?

→ Écrire une histoire qui a du sens :

Construire une histoire qui tient la route est plus compliqué qu’on ne peut l’imaginer. Ses enjeux doivent être compréhensible, son univers correctement établi et sa trame en accord avec ses thématiques. Enfin, le dénouement doit être en mesure d‘apporter une issue satisfaisante et adaptée à tous ces points.

Le maître-mot est : cohérence. Si vous souhaitez que votre récit touche un maximum de lecteur, vous devez leur raconter une histoire cohérente. C’est pourquoi, établir une structure narrative peut-être utile afin de ne pas se perdre en cours de route. Elle vous évitera de vous retrouver à l’arrivée avec une histoire au propos dissonant par rapport à ce que vous aviez prévu à la base.

 

Un premier mauvais exemple :
 Vous souhaitez écrire une histoire d’amour se déroulant New York, mais celle-ci se termine par une bataille de vaisseaux spatiaux !

Il est probable que vous vous soyez perdu durant l’écriture de votre récit. L’histoire manque de sens. Le risque est de perdre vos lecteurs qui espéraient suivre une histoire d’amour.

 

Un second bon exemple :
Vous souhaitez écrire l’histoire d’une rébellion en guerre contre un terrible empire galactique qui se termine sur une bataille de vaisseaux spatiaux !

Félicitation, il est fort probable que votre histoire tienne la route. Le contrat avec le lecteur est respecté.

 

Un troisième exemple conciliant les deux précédents :
 Dans le futur de l’an 2817, un jeune homme nommé Sam habitant à New New York rejoint la rébellion afin de lutter contre un terrible empire galactique. Il croisera la route de la nièce de l’empereur dont il finira par tomber amoureux. L’histoire se conclura sur un affrontement de vaisseaux spatiaux entre la rébellion et l’empire qui déterminera du sors de la galaxiiiie !

Mamma Mia ! Que c’est magnifique ! Il y a de l’amour, de la passion et des explosions !

Nous allons pouvoir établir une structure narrative autour de ces idées afin d’être certain de ne pas dévier de notre propos. Il serait fâcheux que cette histoire finisse en concours de brassage en pleine fête de la bière à Dudublin.

Pouvoir écrire plus efficacement :

On ne le dit jamais assez, écrire un livre est quelque chose de long et de complexe. Notre temps et le nombre de pages à notre disposition sont limités, contrairement à nos idées qui sont sans fin.

Dois-je garder cette idée ?
Est-elle pertinente pour mon récit ?
Comment l’intégrer ?
Je remarque que plusieurs éléments s’intègrent mal ?
Dois-je les supprimer ?
Les modifier ?
Les déplacer ?
Les fusionner ?

La structure narrative aide à répondre à toutes ces questions, puisqu’elle est votre carte et à l’avantage d’être flexible. Rien ne vous empêche de dévier de votre route du moment qu’il ne bouleverse pas le cœur de votre voyage, au risque de vous obliger à revoir vos plans. La structure narrative permet d’éviter ce risque en minimisant le nombre de « retouches » nécessaire à la complétion de votre récit.

Donner un rythme à votre histoire :

Beaucoup d’auteurs vous diront que pour accrocher votre lecteur, il faut savoir maîtriser le suspens. C’est vrai, mais il est également possible d’accrocher votre public en sachant gérer le rythme de votre histoire.

L’option suspens peut consister à dire qu’un personnage X possède un terrible secret qui ne sera révélé qu’à la page 457.

L’option du récit rythmé consiste à donner envie aux lecteurs de savoir comment un personnage X va résoudre ses problématiques et comment elles le feront évoluer.

Les deux options sont viables et il peut être très intéressant de chercher à les combiner. Cela tombe bien car, la structure narrative peut vous y aider (ง ͠° ͟ل͜ ͡°)ง.

Enchaîner trop de situations de tension d’affilées peut finir par épuiser votre lecteur. Le risque est qu’il se lasse de votre récit et devienne imperméable à sa suite.
Là est tout l’intérêt d’avoir une vue d’ensemble sur votre histoire. Grâce à la structure narrative, vous saurez où, quand et comment placer les différents points de tension (situation ou événement servant à faire monter la tension dramatique dans l’histoire) nécessaires pour accrocher vos lecteurs.

La structure narrative en 3 actes

Nous avons désormais connaissance des enjeux de la structure narrative, il est temps de vous présenter le modèle le plus utilisé : la structure en 3 actes, qui consiste à diviser la structure d’un récit en trois parties facilement identifiables. (incroyable ! )

 

L’acte 1 : Le monde ordinaire (aussi appelé la préparation)
L’acte 2 : Le voyage (aussi appelé la confrontation)
L’acte 3 : Les conséquences (aussi appelé la résolution)

 

Leur longueur peut varier en fonction des besoins de votre récit.

Acte 1 : Le monde ordinaire

Cet acte contient les principaux éléments servant à introduire votre récit, que ce soit l’univers, ses notions les plus essentielles, ses personnages ou ses enjeux. Il s’agit de la partie la plus importante de votre histoire. Une fois la lecture de cet acte terminé, le lecteur doit être en mesure d’identifier les grandes thématiques de votre histoire. Non content de démarrer votre récit, ce dernier servira également à séduire votre lecteur.

 

En termes de rythme, votre lecteur sera encore peu impliqué dans l’histoire, gardez cela en tête lorsque vous disposerez vos points de tensions. Il peut être intéressant d’en placer un à la fin de l’acte 1 de manière à bouleverser l’ordre établi dans le « quotidien » du/des protagonistes afin d’initier l’intrigue pour l’acte 2.

En moyenne, l’Acte 1 occupe entre 20 et 30% du récit.

 

Exemple d’application d’Acte 1 :

Nous allons essayer de construire et structurer une histoire qui parle d’amour et d’empire galactique. Il s’agira de nos deux grandes lignes directrices.

 

→ Mise en contexte (démarrage à la cool) :

Un livreur à moto nommé Sam vit sa petite vie miséreuse à New New York. L’histoire commence pendant ses heures de travail. Le récit nous conduit à découvrir la ville futuriste de New New York afin de poser le contexte de notre univers.

 

→ Premier point de tension :

Le quartier où est son client est verrouillé par les forces de police de l’Empire. Ce passage permet d’évoquer l’oppression qu’à l’Empire sur la population.

Sam est embêté, il a besoin de l’argent de cette livraison pour payer son loyer. Il profite donc de ses connaissances de la ville pour passer incognito à travers le barrage de police. La narration doit faire comprendre à quel point la situation est risquée afin de faire monter la tension.

Sam approche de son lieu de rendez-vous, qui n’est pas loin de l’appartement où une perquisition a lieu en ce moment même. Seulement tout finit par bien se passer. Sam livre son colis et ne rencontre pas de difficulté pour repartir.
Nous venons de jouer avec les attentes du lecteur qui s’attendait à un danger imminent ou un rebondissement dans l’histoire.

 

→ Retour à la normale (faire baisser la tension) :

Épuisé par sa petite incursion, Sam termine sa journée et rentre chez lui. Descendons volontairement la tension. Une fois arrivé, Sam constate que son chat (très mignon) a profité de son absence pour retourner son appartement. Sam ne trouve pas le courage de le réprimander.

Nous découvrons l’appartement de Sam et la précarité de son cadre de vie. Nous en profitons pour évoquer les enjeux économiques et sociaux des habitants de New New York.

 

→ Nouveau point de tension (léger cette fois) :
Sam est réveillé au beau milieu de la nuit par un appel. Un inconnu dit l’avoir vu facilement traverser le barrage de police. Il lui propose une livraison un peu risquée, mais à la récompense élevée. Sam accepte.

Le rebondissement attendu arrive ici. Il ne s’agit pas encore de l’élément déclencheur censé renverser la situation initiale du protagoniste. Rappelez-vous : avec la structure narrative, nous contrôlons le rythme de notre récit.

 

→ Dérapage contrôlé : (climax de l’acte 1)
Au point de rendez-vous, une grosse caisse est confiée à Sam. Il doit la livrer à l’autre bout de la ville.

À ce stade, le lecteur s’attend à ce que la livraison finisse par déraper. Seulement, cette fois-ci, on ne peut pas s’amuser à désamorcer la tension. Ce serait frustrant que tout se passe comme prévu. Il doit se passer quelque chose, à nous d’essayer de trouver une issue satisfaisante.

En voulant éviter un barrage routier, Sam renverse la caisse sur la route et dévoile son contenu : une jeune femme inconsciente. La police voit la scène. Sam envisage de s’enfuir, mais sa conscience l’incite à ne pas abandonner cette inconnue.

Nous commençons doucement à entrer dans l’histoire. Nous appellerons ce passage « le climax de l’acte 1 » qui terminera d’impliquer le lecteur dans le destin de nos protagonistes. Celui-ci conduira au point de rupture qui servira à initier l’intrigue de notre récit.

 

→ Point de rupture :
Après une course-poursuite tendue, Sam parvient à s’enfuir. Il ramène l’inconnue chez lui pour la mettre en sécurité.

La situation se pose légèrement, mais…

Sam allume la télévision et apprend qu’il a été identifié en tant que « Sam, membre de la résistance, recherché pour l’enlèvement de Sarah Musk, nièce de Helon Musk sixième du nom, empereur de la galaxie. ». ( et Sam la trouve plutôt jolie ( ͡° ͜ʖ ͡°) )


Révélation finale de l’acte 1, l’objectif est de conduire le récit de manière organique vers l’acte 2. À ce stade, le lecteur doit savoir à quel genre d’histoire il a affaire et si celle-ci va lui plaire.

Maintenant que nous avons établi les bases de notre histoire, la rupture avec le monde ordinaire est imminente. Il est temps pour nos protagonistes de quitter leur zone de confort afin de partir à l’aventure.

Acte 2 : Le voyage

Avant de commencer, il est important de souligner que l’acte 2 mériterait un article à lui seul afin d’être traité. C’est pourquoi, nous irons à l’essentiel, mais gardé à l’esprit que le sujet est bien plus vaste.

Le début de l’acte 2 fait généralement suite à une rupture, qu’il soit question d’un divorce, de la découverte d’un crime ou de n’importe quoi d’autre impliquant un bouleversement de l’ordre établi par l’acte 1.

Voyez l’acte du voyage comme celui du changement. Nous avons découvert les personnages et leurs univers respectifs, il est temps de commencer à les faire évoluer en profitant de cette rupture avec le monde ordinaire.

En ayant défini les thématiques de votre histoire à l’avance, vous devez savoir quels types de changements vous souhaitez apporter. Vos personnages (tout comme votre univers) disposent d’un état initial, d’une personnalité, d’un mode de vie ainsi que d’une vision propre. Tous ces points seront éprouvés au cours de l’acte 2 à travers diverses rencontres et péripéties qui les conduiront vers un nouvel état. Ces moments clés sont les arcs transformationnels des personnages et peuvent notamment être utilisés pour rythmer le récit.

Ainsi, une bonne manière de structurer l’acte 2 peut consister à savoir correctement placer ces arcs transformationnels.

Important : Bien que nous ayons passé l’acte 1, il est important de continuer d’introduire de nouvelles notions dans votre récit afin de l’enrichir et ainsi maintenir l’attention du public.

En moyenne, l’Acte 2 occupe entre 60 et 70% du récit.

 

 

Exemple d’application d’Acte 2 :

Sam et Sarah arrivent fraîchement débarqués dans l’acte 2. Notre objectif va être de structurer cet acte en positionnant différents points de tension de sorte à créer un rythme en accord avec l’histoire que l’on souhaite raconter.

Notre récit de test ressemble actuellement à une cavale effrénée. Il est tentant de vouloir créer une structure où la tension irait crescendo tout au long de l’histoire.

Cela donnerait un modèle comme celui-ci :

La courbe indique la progression de la tension de l’histoire. Les petites étoiles représentent les points de tensions alors que la grande étoile désigne le grand climax de l’acte 2 (le point culminant, le plus important de tous). Ici, la courbe ne cesse de monter jusqu’au climax. C’est un format que l’on retrouve souvent dans les récits très rythmés d’aventures, ou dans certains thrillers, avec une montée continuelle des enjeux. Ce format est très efficace pour maintenir sous tension et accrocher le lecteur.

 

Le problème est qu’une romance est prévue au centre du récit… Or, un rythme frénétique se prête généralement assez mal aux histoires d’amour, notamment car il n’accorde que peu de place aux arcs transformationnels des personnages.

Essayons plutôt un format comme celui-ci :

Courbe tension structure histoire d'amour

La courbe de tension est cassée. L’objectif est de faire en sorte que le rythme du récit se pose par moments, pour prendre le temps de développer la relation entre nos deux protagonistes. Comme s’agit d’une histoire d’amour et d’aventure, il peut être intéressant de placer deux climax durant l’acte 2.

Les trois premiers points de tension serviront d’épreuves afin de rapprocher nos protagonistes et initier leurs arcs transformationnels, jusqu’au premier climax, qui servira à révéler leur amour mutuel.

L’histoire se posera à ce moment pour permettre aux personnages et au lecteur de profiter du moment présent, avant que la trame principale ne les rattrape.

La montée en tension reprendra jusqu’au climax final qui se soldera par une bataille d’envergure de vaisseaux spatiaux opposants les forces de la rébellion à celles de l’empire.

À ce stade, la plupart des pièces du puzzle ont été mises en place, mais il n’est pas encore complet. L’acte 3 va compléter votre récit en capitalisant sur l’ensemble des éléments initiés aux cours de l’aventure.

Act 3 : Les conséquences

Nous y sommes finalement. Il est désormais temps de faire un bilan. En regardant en arrière, il est possible de voir l’ensemble du chemin parcourût. Il est fort probable qu’à la suite de votre récit, vos personnages, ainsi que le monde qui les entoure, aient évolué. L’acte 3 sert à résoudre les dernières intrigues en mettant en lumière l’ensemble des changements initiés au cours de l’acte 1 et 2, souvent à travers une dernière et ultime grande épreuve (le climax de l’acte 3).

Voyez les actes 1 et 2 comme une forme de préparation (Set up) pour le payement (Pay Off) de l’acte 3, raison pour laquelle il est important d’envisager la fin d’un récit avant de commencer à écrire votre première ligne.

Nous pourrions également appeler l’acte 3 : « Le retour au monde ordinaire ». Une fois les enjeux de votre histoire résolus et la tension retombée, il arrive que vos protagonistes retournent à leur situation initiale (tout en étant enrichis des expériences acquises au cours de leurs aventures).

Il est aussi probable que le monde ne soit plus le même. Que reste-t-il d’un monde d’après-guerre ? Le détective est-il finalement parvenu à arrêter le tueur en série sévissant dans ce petit village ?

N’hésitez pas à décrire ces changements à travers le regard de vos personnages.

En moyenne, l’Acte 3 occupe entre 10 et 20% du récit.

Exemple d’application d’Acte 3 :

La guerre est terminée. L’empire est vaincu et la galaxie ne sera plus jamais la même. Plusieurs systèmes solaires déclarent leur indépendance, tandis qu’une démocratie est en train d’être mise en place à New New York.

Nos protagonistes ont également évolué grâce à leurs arcs transformationnels.
→ Sam a découvert en lui la force est le courage d’aller de l’avant. Il est décidé à prendre sa vie en main. Il ne veut plus être un simple livreur. Il souhaite désormais se battre afin d’établir un système juste, capable d’apporter la paix dans la galaxie.

Sarah a découvert les affres du monde et sait désormais que cela signifie se battre pour une cause juste.

Sam a acquis la résolution de Sarah à son contact tandis que Sarah a acquis l’empathie de Sam. Cette influence mutuelle ainsi que les nombreuses péripéties parcourues ensemble ont donné naissance à leur amour.

Toutefois, une dernière épreuve les attend afin de tester leurs nouvelles résolutions ainsi que la force de leur sentiment :

Sarah voulait faire tomber l’empereur pour prendre sa place. Toute figure d’autorité a été éradiquée pendant la guerre, mais il reste encore des partisans de l’empire dans la galaxie prêt à se rallier autour d’une nouvelle impératrice. Mais Sarah rejette l’idée d’un nouvel empire tyrannique.

Elle est cependant consciente qu’en l’absence d’autorité, la galaxie est vouée à s’effondrer.

Empêcher cela revient à poursuivre la guerre contre la rébellion au risque d’entraîner la mort de milliards d’innocents.

Sam, lui, n’est plus le même homme. Il sait qu’il ne pourra retourner à son ancienne vie et est prêt à tenir tête à Sarah au cours d’un ultime face à face. Leur amour conduira-t-il à une fin heureuse ? Où finira-t-il éparpillé aux quatre coins de la galaxie ? (¯\_(ツ)_/¯).

Je vous laisse imaginer votre propre dénouement. Toujours est-il que la résolution de cette ultime épreuve devra offrir une issue satisfaisante et cohérente vis-à-vis de tous les éléments amorcés au cours du récit.

Nous arrivons finalement au terme de notre propre voyage d’auteur. Vous avez désormais connaissance des tenants et aboutissant la structure en 3 actes !

Toutefois, il est probable qu’un gros point vous chagrine…

C’est bien joli, mais tout ça a quand même l’air vachement formaté.

Avec la structure en 3 actes, ne risque-t-on pas de toujours créer les mêmes histoires ?

Bien vu, c’est pourquoi il ne faut pas nécessairement suivre le modèle de la structure en 3 actes ⊂(⊙д⊙)つ

Rétrospectivement parlant :

La structure en 3 actes est un outil formidable qui peut grandement vous aider à structurer votre récit, mais il s’agit d’un modèle standard, un concept sur lequel se baser. Il ne faut pas le voir comme une règle à suivre méthodiquement, mais comme un guide de voyage pour les auteurs. Libre à vous de l’utiliser comme vous l’entendez. La structure en 3 actes demande à être comprise, mais pas à être respectée.

N’hésitez pas à éclater ce modèle en faisant des expériences.

→ Essayez de déplacer les climax à différents moments de l’histoire.
→ Écrivez une histoire avec des actes 1 et 2 très courts, mais avec un acte 3 particulièrement développé afin de raconter les conséquences d’une histoire.
→ Imaginez une histoire sans acte 1. La contextualisation de votre récit serait alors diluée dans l’acte 2 et 3 (par exemple au moyen de flash-back). Le cœur de l’intrigue reposerait alors sur la découverte des points de rupture à l’origine de la fin du monde ordinaire.

Nous, auteurs, travaillons tous avec un nombre limité d’outils, mais ils nous permettent d’écrire une infinité d’histoires, belles et uniques.

Vous verrez qu’il existe bien des applications de la structure en 3 actes. Elle peut vous servir dans d’autres projets comme dans votre vie personnelle.

Cet article a notamment été créé en utilisant le modèle de la structure en 3 actes 😉

Une réponse

  1. Merci beaucoup pour vos conseils qui m’ont permis d’aider mon fils en grande difficulté scolaire de produire un texte cohérent pour lequel il a été félicité par son professeur de français. Ce succès lui a permis de retrouver confiance en ses capacités et de retrouver goût à l’écriture.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Jetez un oeil à nos

Autres articles