La lettre de présentation du manuscrit

Ou comment ne pas perdre toute crédibilité avant même que l'éditeur ne commence la lecture de votre manuscrit
Nicolas Parisi
Nicolas Parisi
Cofondateur du Club, auteur de nouvelles parues dans diverses revues, je m’intéresse particulièrement à la stylistique et ses applications pratiques à l’écriture. En lire plus

La lettre de présentation du manuscrit

Ou comment ne pas perdre toute crédibilité avant même que l'éditeur ne commence la lecture de votre manuscrit

La lettre de présentation du manuscrit

Ou comment ne pas perdre toute crédibilité avant même que l'éditeur ne commence la lecture de votre manuscrit
Une lettre de présentation peu crédible

Bonjour lecteur,

 

Par la présente, je vous soumets un article intitulé “La lettre de présentation du manuscrit“.

 

C’est un texte court, d’environ trois mille mots, qui traite des difficultés liées à la rédaction d’une bonne lettre de présentation.

 

J’y aborde des questions comme ce qu’est une lettre de présentation et à quoi elle sert. La valeur ajoutée de cet article est qu’il propose un protocole à suivre pour envoyer une lettre suffisante sans avoir à se prendre la tête.

 

Si cet article devait retenir votre attention, vous pouvez me joindre via les commentaires ou le formulaire de contact afin que nous en discutions plus en avant.

 

Bien cordialement,

 

C’est quoi la lettre de présentation d’un manuscrit ?

La lettre de présentation, ou lettre d’accompagnement, c’est simplement la petite lettre que vous joignez à votre manuscrit lorsque vous l’envoyez à un éditeur.


Imaginez : vous recevez une grande enveloppe à soufflet contenant un tas de pages reliées dont la première affiche un titre qui ne vous dit rien du tout ainsi qu’un nom et des coordonnées. Dans la mesure où ça ne fait pas partie de votre métier de recevoir des manuscrits, vous vous exclamez alors : « C’est quoi ce bordel ! » et vous vous dites que ça aurait été pas mal de recevoir un petit mot avec qui vous explique qui vous a envoyé ça, et pourquoi il vous l’a envoyé.


L’éditeur, ça fait partie de son métier de recevoir des manuscrits. Il va donc pas s’exclamer « c’est quoi ce bordel ! » parce qu’il comprend bien ce qu’il tient. N’empêche, recevoir un petit mot, ça fait toujours plaisir.

À quoi ça lui sert à l’éditeur la lettre de présentation ?

Pour cette partie, on va tenter de se mettre dans la peau d’un éditeur.


Imaginez, donc, que vous dirigez une collection dans une maison d’édition. C’est une collection un peu spéciale qui rassemble des ouvrages de poésie parlant de physique quantique. C’est très niche, mais vous avez trouvé un lectorat et vous en êtes très content.


Chaque jour, vous recevez des tas de manuscrits, dont certains accompagnés de lettres de présentation.


Vous ouvrez une enveloppe kraft, en sortez un manuscrit (relié donc vous êtes content parce que les pages vont pas commencer à s’envoler partout dans votre bureau) et jetez un coup sur la lettre posée dessus.


Il vous reste encore 15 manuscrits à lire d’ici 18h, donc vous la lisez en diagonale cette lettre, en vous concentrant pour chercher les trois infos qui vous intéressent :

#1 est-ce que ça semble correspondre à la ligne éditoriale ?

Vous publiez des recueils de poésie traitant de physique quantique. Vous en avez marre de recevoir des biographies de personnes dont vous n’avez jamais entendu parler ou des romans d’aventure.


Alors vos yeux sautent de ligne en ligne et lorsqu’ils rencontrent les mots « poésie » et « physique quantique », vous êtes soulagé parce que les dix derniers manuscrits qu’on vous a envoyés étaient tous des spin-offs d’Harry Potter.

#2 est-ce que l’auteur a l’air normal ?

Vous savez bien qu’il manque un peu une case à tous ceux qui pratiquent l’écriture. Ils choisiraient pas cette voie s’ils avaient la lumière à tous les étages. Mais bon, les personnes que vous retenez, c’est des gens avec qui vous allez être amené à travailler. Alors, maintenant que vous avez vérifié que le manuscrit n’était pas un spin-off d’Harry Potter, vous vous penchez d’un peu plus près sur le style de la lettre.

 

Il y a ceux qui, dès la première ligne, vous font des grandes envolées lyriques. Vous vous dites immédiatement que ceux-là vont être fatigants. Il y aura pas moyen d’interagir avec eux sans qu’ils se comportent comme une espèce de parodie de la vision fantasmée de l’écrivain qui vous parle de son mal-être en alexandrins alors que vous lui avez juste demandé l’heure.


Puis, il y a ceux qui vous expliquent que le manuscrit que vous tenez, c’est plus qu’un texte : c’est la garantie d’un futur Nobel en littérature. Ceux-là, vous anticipez déjà que ce sera pas facile de travailler avec eux, qu’ils seront incapables de se remettre en question et d’écouter vos conseils tellement ils se prennent pour des génies.


Et puis ceux dont le doute suinte de toutes les périphrases qui parasitent leurs timides lignes enrobées de manières : « Il est possible que dans votre mansuétude vous jugiez qu’il est possible qu’il existe une base viable à, nonobstant tout retravail que je suis évidement enclin à exécuter, peut-être envisager de discuter de publier mon manuscrit ». Ceux-là ont l’air très gentils, mais vous sentez d’avance que vous avez la flemme.

 

Mais tandis que vous lisez cette lettre, rien de particulier sinon un certain formalisme ne vous saute aux yeux, alors vous continuez.

#3 Qui est l’auteur/est-ce qu’il y a quelque chose à tirer de son profil ?

L’expression « quelque chose à tirer » peut paraître cynique, mais n’oubliez pas : vous êtes un éditeur (dans cet exemple). Si vous retenez un manuscrit, faudra l’imprimer et le vendre derrière. Et bon, même si vous pouvez fonctionner au coup de cœur, ça fait toujours plaisir de savoir que l’auteur du manuscrit que vous tenez entre vos mains a 40 000 abonnés sur InstaBook : vous pouvez sans trop prendre de risques de vous tromper, estimer que le bouquin se vendra pas trop mal.


Et puis, si l’auteur est jeune et qu’il a déjà publié quelques nouvelles, vous pouvez vous dire que ça fera un bon poulain pour votre maison.


Ou alors l’auteur est un sportif de haut niveau, ou quelqu’un qui travaille dans la politique. Bref, le public le connaît déjà. Là, vous savez que ça se vendra.

 

Si par contre l’auteur est un collecteur d’impôts de la localité de Perpète-les-Bains, qu’il a 57 ans et qu’il est passionné d’histoire… Eh bien vous vous en foutez royalement.

À quoi ça sert la lettre de présentation quand on est un auteur ?

Pour vous, la lettre ne sert à rien. À part peut-être si vous avez eu un contact privilégié avec l’éditeur que vous contactez. Dans ce cas-là vous indiquez dans votre lettre que « comme convenu » vous lui remettez le manuscrit dont vous aviez discuté à l’occasion de la fête des vins de Perpète-les-Bains.

 

Mais sinon, en règle générale, la lettre ne peut que vous desservir.

 

Faisons quelques simulations. Vous êtes toujours dans la peau d’un éditeur ? Très bien, restez-y.

 

Imaginez maintenant que vous recevez un excellent manuscrit qui correspond à votre ligne éditoriale.

 

  • Scénario 1 : La lettre est absolument géniale. Vous avez pleuré, vous avez ri, vous avez appelé votre femme/votre homme pour lui dire que vous venez de lire la meilleure lettre de tous les temps. Vous lisez le manuscrit et, parce qu’il est génial, vous décidez de le publier.

 

  • Scénario 2 : La lettre n’est en rien remarquable. Pas ouf, pas nulle, mais ne laisse percevoir aucun problème apparent. La ligne éditoriale est respectée, c’est bien de la poésie à propos de physique quantique, l’auteur a l’air normal (bien que peut-être trop formel dans sa façon d’écrire) et il ne s’est pas présenté mais on s’en fout. Vous ouvrez le manuscrit, vous le lisez, il est génial, vous décidez de le publier.

 

  • Scénario 3 : La lettre est une horreur. Elle a réussi à la fois à vous faire rire du manque de recul de celui qui l’a écrite et à vous énerver à cause de sa prétention. Et puis elle était tellement longue et truffée de fautes que vous n’avez même pas pris la peine de la finir. Vous regardez le manuscrit qui va avec. D’un coup le titre ne vous inspire plus du tout. Vous êtes maintenant convaincu que c’est une grosse bouse. Par conscience professionnelle, vous décidez quand même de le feuilleter, car on ne sait jamais. Et là, soit vous tombez au hasard sur un passage que vous trouvez chouette, vous lisez le manuscrit en entier et comme il est génial, vous décidez de le publier. Soit vous tombez sur un passage bof, ou que vous ne comprenez pas parce que c’est un passage qui a l’air de sortir de nulle part si on a pas tout lu, alors vous êtes content parce que ça confirme votre intuition que le manuscrit était nul et vous passez au suivant.

 

Ça, c’était les cas où le manuscrit était génial. Faisons maintenant les mêmes simulations en imaginant que le manuscrit n’est pas bon :

 

Scénarii 1, 2 et 3 vous décidez de ne pas publier le manuscrit.

 

C’est aussi simple que ça. Qu’importe la qualité de la lettre si le manuscrit n’est pas bon (ou pas assez bien). Donc la lettre ne peut pas vraiment vous servir.

 

Par contre, comme on l’a vu dans les premières simulations, elle peut vous desservir.

La ligne est fine entre être original et renvoyer une mauvaise image

Je sais qu’il est tentant de vouloir se faire remarquer dès la lettre de présentation. On imagine (sûrement à raison) que l’éditeur sera dans un meilleur état d’esprit lorsqu’il attaquera la lecture de votre manuscrit. Alors oui, vous pouvez prendre le risque d’essayer d’être original dans votre lettre.


Mais ce sera la qualité de votre manuscrit qui déterminera tout à la fin. Et le problème avec le fait d’être original, c’est qu’autant la façon dont vous vous montrez original peut bien passer avec quelqu’un… autant ça ne fera qu’en agacer d’autres.

 

Si vous voulez mon avis, le risque que vous prenez à écrire une lettre originale ne vaut pas le bénéfice potentiel : si votre manuscrit est bon et qu’il correspond à la ligne éditoriale, l’éditeur vous recontactera, que vous ayez écrit une lettre originale ou une lettre sobre et minimaliste. Alors pourquoi risquer de se tirer une balle dans le pied ?

OK, mais je mets quoi dans ma lettre de présentation alors ?

La première étape pour écrire une bonne lettre de présentation, c’est de déterminer ce qu’elle doit contenir. Des fois c’est clair : l’éditeur indique sur son site qu’il veut un résumé (ou un synopsis, ou un résumé détaillé… et si vous êtes perdu par rapport à cette question, allez jeter un coup d’œil au super article qu’a écrit Mathieu sur le sujet !), accompagné d’une courte biographie, d’une note d’intention, de vos derniers tests sérologiques et d’un mot de vos parents.

 

OK, dans ces cas-là, tout est clair (même si c’est chiant).

 

Mais bon, si n’est précisé sur leur site que : « manuscrits par voie postale uniquement », on est plus embêté… Qu’est-ce qu’on doit faire ?

 

Eh bien je me suis dit que la façon la plus simple de savoir, c’était encore de demander.

J’ai appelé des éditeurs pour leur demander ce qu’ils voulaient dans la lettre de présentation

Problèmes Solution, n’est-ce pas ? Je me suis dit qu’au moins je serais fixé alors j’ai appelé une demi-douzaine d’éditeurs. Ceux qui ont déjà envoyé des manuscrits à des éditeurs savent que, une demi-douzaine d’éditeurs, c’est pas énorme. Mais bon, parmi ces douze, j’ai notamment contacté Le Dilettante et Les Editions de Minuit.

 

J’ai à chaque fois posé la même question :

 

« Bonjour, je vous contacte car je voulais connaître les modalités de soumission d’un manuscrit. Est-ce qu’il faut que je joigne une lettre de présentation et, si oui, qu’est-ce qu’elle doit contenir comme information ? »

 

Et à chaque fois, on m’a répondu d’un air étonné : « non, c’est pas la peine. Il faut juste que vous mettiez sur l’enveloppe “à l’attention du comité de lecture” [ou “à l’attention du service des manuscrits”] ».

 

Honnêtement, ça m’a fait bugué. j’avais tellement lu, partout sur internet, que la lettre de présentation était LE truc le plus important lorsque l’on envoyait un manuscrit que je ne m’attendais pas à ce genre de réponse.

 

Et pourtant, apparemment, beaucoup s’en foutent de la lettre.

 

Ça y est, c’est le moment où on est tous perdus du coup… Comment est-ce qu’on écrit une bonne lettre alors ? Et est-ce que je dois, ou pas, envoyer une lettre ?

 

Pas de panique, on vous a écrit tout un protocole à suivre pour que ce soit plus simple. On va commencer par synthétiser tout ce qu’on a appris, puis on vous détaille le protocole (ou cliquez dessus pour vous rendre directement au protocole avec les exemples).

Synthèse de ce qu’on l’on sait sur les lettres de présentation

  • ça permet à l’éditeur de déterminer si votre manuscrit correspond à la ligne éditoriale, si vous êtes normal et si votre profil est intéressant 
  • dans 99 % des cas, ça ne peut pas vous servir 
  • certains éditeurs s’en foutent 
  • certains éditeurs ont des demandes particulières 
  • par défaut, ceux qui ne demandent rien s’en foutent

Protocole à suivre lors de la rédaction de votre lettre de présentation

Cas 1 : l'envoi se fait par mail et l'éditeur n'a pas de demandes particulières

Dasn la mesure où envoyer un corps de mail vide c’est chelou, on va donc écrire un petit texte très court qui donnera à l’éditeur les infos dont il a besoin, en prenant soin de ne pas en faire trop.

 

Bonjour,     ⇐ vous êtes normal

 

Par la présente, je vous soumets mon manuscrit intitulé : Pour quelques miches de plus.

 

C’est un texte de cinquante mille mots, appartenant au genre de la fantasy. Il narre l’histoire de Paul et Pauline, deux apprentis sorciers qui utilisent leurs pouvoirs pour créer la meilleure boulangerie du royaume.           ⇐ ça rentre dans la ligne éditoriale.

 

Vous le trouverez en PJ de ce mail au format PDF.

 

J’ai trente ans, je n’ai pas publié de romans, mais j’ai eu la chance de voir certaines de mes nouvelles être publiées dans des revues ou à l’occasion de concours. J’anime depuis 2019 un modeste blog intitulé ExpectoPatisserie, qui compte quelques trois mille visiteurs mensuels.         ⇐ vous donnez quelques infos intéressantes de manière sobre.

 

Je vous souhaite bonne réception de mon manuscrit et suis disponible pour échanger avec vous s’il devait retenir votre attention.            ⇐ à nouveau, vous montrez que vous êtes normal.

 

Bien cordialement,

 

Albert Fictif
06 07 08 09 10 11
28 allée des cerisiers, 65780 Perpète-les-Bains

Cas 2 : l'envoi se fait par mail et l'éditeur veut un résumé, une biographie et une photo de vous en train de cuire des pâtes

Vous prenez le texte précédent, lui rajoutez les éléments demandés en plus et l’enregistrez au format PDF (eh oui, la lettre est demandée en plus ; il faudra écrire autre chose pour le corps du mail) :

Bonjour, 

 

Par la présente, je vous soumets mon manuscrit intitulé : Pour quelques miches de plus.

 

C’est un texte de cinquante mille mots, appartenant au genre de la fantasy. Il narre l’histoire de Paul et Pauline, deux apprentis sorciers qui utilisent leurs pouvoirs pour créer la meilleure boulangerie du royaume. 

 

Paul et Pauline sont deux orphelins pâtissiers qui ont été mordus par un paris-brest radioactif quand ils étaient enfants et ça leur a donné des superpouvoirs… [suite du résumé].

 

Vous trouverez le manuscrit, au format PDF, en PJ de ce mail, accompagné d’un selfie de moi en train de cuire des pâtes.

 

J’ai trente ans, je n’ai pas publié de romans, mais j’ai eu la chance de voir certaines de mes nouvelles être publiées dans des revues ou à l’occasion de concours. J’anime depuis 2019 un modeste blog intitulé ExpectoPatisserie, qui compte quelques trois mille visiteurs mensuels.         ⇐ oui, c’est la même. C’est très suffisant comme biographie.

 

Je vous souhaite bonne réception de mon manuscrit et suis disponible pour échanger avec vous s’il devait retenir votre attention. 

 

Bien cordialement,

 

Albert Fictif
06 07 08 09 10 11
28 allée des cerisiers, 65780 Perpète-les-Bains

 

Voilà pour la lettre qui est demandée. Maintenant pour le corps du mail :

 

Bonjour,

 

Vous trouverez en PJ de ce mail mon manuscrit intitulé : Pour quelques miches de plus, une lettre de présentation contenant les informations demandées et un selfie de moi en train de cuire des pâtes.

 

Bien cordialement,

 

Albert Fictif

06 07 08 09 10 11

28 allée des cerisiers, 65780 Perpète-lès-Bains

 

Parce qu’on va pas non plus se répéter quatre fois.

Cas 3 : l'envoi se fait par la poste et l'éditeur a des demandes particulières (résumé + biographie)

Rien de très compliqué : vous reprenez le modèle de lettre détaillé dans le cas précédent, vous l’imprimez, la signez parce que c’est plus classe (ou pas) et la rangez par-dessus votre manuscrit ans l’enveloppe.

Cas 4 : l'envoi se fait par la poste et l'éditeur n'a pas de demandes particulières

Si ça vous stresse, vous pouvez imprimer une lettre tirée du modèle présentée dans le cas 1. Mais sinon, pas besoin de lettre. Il convient juste d’indiquer “A l’attention du comité du lecture” ou “A l’attention du service des manuscrits” sur l’enveloppe.

Les cas particuliers

J’ai voulu montrer que dans beaucoup de cas, il valait mieux ne pas se prendre la tête et envoyer quelque chose de simple.

 

Mais il existe des cas où, soit il aurait mieux valu envoyer quelque chose de plus personnel, soit les demandes des éditeurs sont tellement poussées que les modèles que j’ai proposé ne suffisent absolument pas.

 

Je pense notamment aux demandes du type : envoyez nous un résumé détaillé d’une page environ, ainsi qu’une biographie, une note d’intention détaillant pourquoi vous avez choisi notre maison et puis faites-vous plaisir ! Expliquez-nous pourquoi ça vous tenait à cœur d’écrire le roman que vous nous envoyez.

 

Dans ces cas-là, on propose un coup de main pour la rédaction de la lettre et de toutes les demandes un peu farfelues.

Conclusion

La lettre de présentation en devrait pas disqualifier votre manuscrit avant même qu’il ne soit lu, mais ça peut arriver.

 

Le mieux pour éviter ça, ça reste encore de faire au plus simple.

 

Les modèles que j’ai proposés sont simples, ne vous feront pas remarquer, mais ne vous discréditeront pas.

 

Ils sont, cela dit, perfectibles ! Alors si vous avez deux-trois idées pour les améliorer, n’hésitez pas à en parler dans les commentaires !

4 réponses

  1. Bonsoir,
    Merci pour tous vos bons conseils. C’est ma deuxième publication mais cette fois c’est un ivre pour enfants.
    C’est toujours un peu stressant de contacter un éditeur et votre aide m’est utile.
    Merci encore et bien à vous.

  2. Bonsoir,
    Merci pour l’éclairage que vous apportez à l’auteur quasi-profane que je suis
    J’ai publié 3 ouvrages dont 1 auto-édité et 2 avec les éditions Libre2lire.( Une vie d’engagements et Vies Brisées)
    J’ai bouclé en fin de semaine le Tome 1 d’un roman. Je suis à la recherche d’un éditeur qui assure toutes les fonctions que l’on attend de lui ( conseil, relecture, mise en page, élaboration couverture, impression, diffusion dans les librairies et promotion de l’ouvrage)

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