Les maisons d’édition à éviter

Vous avez eu un retour positif à un de vos manuscrits ? C’est génial ! Mais il faut quand même vous méfier… tous les éditeurs ne sont pas bons à prendre !
Nicolas Parisi
Nicolas Parisi
Cofondateur du Club, auteur de nouvelles parues dans diverses revues, je m’intéresse particulièrement à la stylistique et ses applications pratiques à l’écriture. En lire plus

Les maisons d’édition à éviter

Vous avez eu un retour positif à un de vos manuscrits ? C’est génial ! Mais il faut quand même vous méfier… tous les éditeurs ne sont pas bons à prendre !

Les maisons d’édition à éviter

Vous avez eu un retour positif à un de vos manuscrits ? C’est génial ! Mais il faut quand même vous méfier… tous les éditeurs ne sont pas bons à prendre !
Panneau stop devant les maisons d'édition à éviter

L’écriture d’un roman est un exercice qui demande un énorme investissement. Enfin arrivé au bout, on serait prêt à tout accepter pour voir ce travail se concrétiser en un véritable livre.

Le problème, c’est que certaines maisons d’édition peuvent chercher à profiter de ça. Alors, aussi fort que désiriez voir votre roman être publié (et peut-être le voir sur les rayonnages de votre librairie préférée), il vous faudra prendre le temps de vous poser et de réfléchir avant de signer quoi que ce soit !

Mais pas de panique, on s’est penché sur la question et on vous explique comment éviter les pièges :

Connaître la maison d’édition qui vous contacte

Peut-être que votre roman achevé, vous avez décidé de ratisser large et d’envoyer votre manuscrit à tout un tas de maisons d’édition que vous ne connaissiez pas très bien. Et là, surprise, vous recevez un retour positif de l’une d’elles !

Ce qu’il faut savoir, c’est que les maisons d’édition ne fonctionnent pas toutes de la même façon  et que  certaines peuvent ne pas correspondre à ce que vous attendiez. De quoi on parle ici ? On parle des différents types de maisons d’édition et de ce qu’elles peuvent faire de votre roman :

Les maisons d’édition à compte d’éditeur qui font de l’impression par tirage

Si ce qui vous fait rêver, c’est de pouvoir tomber sur votre roman dans une librairie, c’est ce type de maison d’édition qu’il faut viser. Vous n’aurez rien à débourser, la correction, la mise en page, l’illustration et la quatrième de couverture : ils s’occupent de tout. On part souvent du principe que toutes les maisons d’édition proposent ce type de prestation, mais ce n’est pas le cas.

Bien sûr, même si l’éditeur qui vous recontacte travaille dans une maison de ce type, il y a des choses dont il faudra se méfier sur le contrat d’édition. Mais si votre manuscrit a été remarqué par ce genre de maison d’édition, alors vous êtes bien parti. Ces maisons d’édition correspondent à ce que vous imaginez quand on vous parle d’édition. Elles impriment beaucoup d’exemplaires de votre roman, utilisent leur réseau de distribution pour que vous apparaissiez dans les librairies et assurent la publicité.

Mais les maisons d’édition ne fonctionnent pas toutes comme ça, alors regardons un peu les autres types de maisons d’édition :

Les maisons d’édition à compte d’éditeur qui font de l’impression à la demande

Dans le cas de ces maisons, tout sera aussi pris en charge, mais (à part dans le cas d’un accord particulier avec un libraire), vous ne verrez jamais votre livre sur un rayonnage dans une librairie. Ces maisons ont tendance à faire la majorité de leur chiffre grâce aux ventes d’ebook.

En effet, l’impression à la demande permet à l’éditeur de prendre moins de risques, mais en contrepartie, il n’a pas d’exemplaire en stock à envoyer aux différents libraires pour qu’ils les mettent en rayon. Gardez bien en tête que ce n’est pas parce qu’un livre peut être acheté en librairie que vous l’y trouverez sur un rayon aux côtés de ceux de vos auteurs favoris : lorsqu’un éditeur vous dit que votre livre pourra être acheté en librairie, s’il n’imprime pas des centaines d’exemplaires de votre roman, cela veut simplement dire que vous pourrez commander le livre en question chez un libraire.

Dans ce cas, et si tomber sur votre livre dans une librairie est ce qui vous intéresse, alors il pourra être intéressant de chercher à négocier votre contrat de façon à ce que : soit vous ne cédiez pas vos droits, soit que vous puissiez les récupérer facilement si une maison d’édition à compte d’éditeur qui fait de l’impression par tirage venait à vous remarquer.

Dans tous les cas, une maison d’édition à compte d’éditeur, même si elle fait de l’impression à la demande ou uniquement de la vente d’ebook, reste une maison sérieuse, contrairement aux :

Les maisons d’édition à compte d’auteur

Bon, la rédaction d’un article me semble demander une certaine impartialité… Mais je ne suis pas sûr d’en être capable. Pour moi, la seule raison qui fait que les maisons d’édition à compte d’auteur ne sont pas considérées comme des arnaques est que vous restez propriétaire de vos droits. Mais pourquoi iriez-vous payer de 500 à 4000 € une entreprise qui ne fera que mettre en page votre livre, le tirer à quelques exemplaires (dont elle risque de vous forcer à acheter les premières centaines) en vous reversant seulement 20 % de droits d’auteurs, quand vous pouvez vous autoéditer ?

Il y a peut-être de très bonnes maisons d’édition à compte d’auteur qui accompagnent leurs auteurs, assurent une communication correcte autour de leurs œuvres, servent vraiment à quelque chose… Mais comme je vous l’ai dit, je ne suis pas impartial. Alors je ne peux pas m’empêcher de penser que demander à un auteur de payer pour être édité, ce n’est qu’une façon peu correcte d’exploiter son désir de voir son travail enfin aboutir après des mois, voire des années, d’effort de rédaction.

Si encore c’était la seule alternative à l’édition classique, je pourrais comprendre. Mais vous pouvez facilement vous autoéditer pour un coût tellement moindre que ce que ces maisons vous factureront que ce fonctionnement me semble profondément absurde.

Si vous avez par le passé travaillé avec une maison d’édition à compte d’auteur et que vous avez été satisfait par leur travail, n’hésitez pas à me le dire en commentaire et peut-être que je nuancerai mon propos. Mais en attendant, mon propos est le suivant : si par mégarde vous avez envoyé votre manuscrit à une maison d’édition à compte d’auteur, ne donnez pas suite. Vous allez perdre de l’argent et vous retrouver seul à devoir vendre un tas d’exemplaires de votre roman dont vous ne percevrez même pas tous les bénéfices.

Les maison d’édition à compte d’auteur déguisé ou compte participatif

La dernière catégorie de maison d’édition est peut-être la pire, en ce sens qu’elles se présentent (et affirment avec force) ne pas être des maisons d’édition à compte d’auteur : elles sont des maisons d’édition à compte d’éditeur. C’est juste qu’elles vont peut-être vous demander d’acheter quelques centaines d’exemplaires de votre livre vous-même, ou alors vous demander de participer aux frais de correction, ne vous paieront pas vos droits d’auteur tant que vous n’aurez pas dépassé les mille exemplaires vendus… etc. Vous comprenez, il faut qu’elles sachent si vous êtes vraiment sérieux (puisque c’est vous qui allez devoir vendre votre livre). Et puis, qu’est-ce que débourser mille euros pour voir aboutir toutes ces années de travail ? N’avez-vous pas foi en votre roman ? Ce sera un best-seller, c’est sûr !

Vous avez compris, même si ce n’est légalement pas une arnaque, ça l’est quand même un peu…

Du coup, on est en droit de se demander :

Comment faire pour ne pas se faire avoir par une maison d’édition à compte d’auteur ?

C’est très simple : si l’on vous demande de payer, participer aux frais, accepter de ne pas être payé pour les premières ventes (attention, c’est différent des exemplaires de promotion qui ne seront pas vendus, mais envoyés gratuitement à des services de presse ou des blogueurs pour faire la promotion de votre livre), FUYEZ !

Comme je vous l’ai dit, je manque certainement de nuance dans mes propos. Mais vous n’avez pas à payer, de quelque manière que ce soit, un éditeur, pour voir votre livre être publié. Vous aurez beaucoup plus à gagner à vous autoéditer.

Ces maisons-là ne font pas de l’argent en vendant des livres à leurs lecteurs. Elles n’ont pas de lecteurs. Leurs clients, ce ne sont pas les lecteurs, mais les auteurs desespérés de voir leur travail aboutir à quelque chose. Et pour une ou deux histoires de succès parti d’une relation avec une maison d’édition à compte d’auteur, il y a des milliers d’auteurs déçus qui ont payé, trop cher, pour rien et dont on n’entend pas nécessairement parler.

Bon, ce point est, je pense, maintenant bien acquis. Et si vous appliquez ce conseil, vous devriez ne jamais avoir à faire à des maisons qui ne sont pas à compte d’éditeur.

" La maison d’édition qui veut me signer ne m’a rien demandé de payer : c’est le jackpot ? "

On pourrait le croire… Mais ne pas signer avec une maison d’édition à compte d’auteur n’était que le premier des pièges à éviter. Il vous faut maintenant éviter les « mauvaises » maisons d’édition à compte d’éditeur.

Mais qu’est-ce qu’une mauvaise maison d’édition à compte d’éditeur ?

  • C’est une maison qui va, par exemple, éditer votre livre en ne faisant presque aucune communication autour, uniquement pour enrichir son catalogue, mais s’arrangera pour avoir toujours quelques exemplaires de votre livre en stock histoire de ne pas avoir à vous rendre vos droits. Ça veut dire, en gros, que personne ne lira plus jamais votre livre passé le premier tirage. C’est triste, mais c’est une situation beaucoup plus commune que ce que vous imaginez.
  • C’est une maison au bord de la faillite qui pourrait déposer le bilan juste après que vous leur ayez confié vos droits. Ça veut dire pas mal de migraines légales pour les récupérer et ce pendant probablement quelques années.
  • C’est une maison qui n’assurera jamais une communication correcte avec vous en ce qui concerne les chiffres de vos ventes par exemple, qui ne vous payera jamais en temps et en heure et dont le numéro sonnera toujours occupé lorsque vous chercherez à régler aimablement toute cette situation.

Alors, concrètement, si même vous avez évité les maisons d’édition à compte d’auteur, vous n’êtes pas sûr d’être bien tombé pour autant.

La méthode presque exacte pour déterminer si la maison avec laquelle je m’apprête à signer ne va pas chercher à m’entuber :

  • Aller voir des libraires, échanger avec eux, leur demander leur avis sur la maison en question. Ils n’ont aucune raison d’essayer de vous entourlouper et surtout, ils connaissent certainement bien mieux les acteurs de ce marché que vous. En tant qu’écrivain, vous lisez certainement beaucoup et je suis sûr que votre libraire se fera un plaisir de vous conseiller. Après tout, vous n’aimez pas, vous, quand la connaissance pointue que vous avez d’un secteur peut être utile à quelqu’un ?
  • Chercher des témoignages, en ligne, d’auteurs qui ont été publiés par cette maison. Peut-être que la maison avec qui vous vous apprêtez à signer vous apparaît, en tant que lecteur, comme une bonne maison. Mais il est possible que la situation soit tout autre du point de vue des auteurs avec qui elle travaille. Peut-être que vous finirez par signer avec une telle maison (ne serait-ce que pour l’aspect « prestige » qu’il peut y avoir à signer avec une maison que l’on estime en tant que lecteur). Mais au moins, vous saurez à quoi vous attendre après avoir lu quelques avis d’auteurs qui sont passés par là.

C’est la méthode presque exacte parce que, dans le fond, nous ne sommes (auteurs, éditeurs, libraires… etc.) qu’humains. Et il est très possible que, pour chaque auteur qui a eu une expérience désastreuse avec une maison d’édition particulière, il y en ait un autre qui, au contraire, a pu progresser et s’épanouir dans sa relation avec cette maison.

C’est simplement qu’il vaut mieux, dans tous les cas, s’informer au maximum sur ce qui peut vous attendre.

les dangers contre lesquels vous ne pourrez rien si vous n’avez pas correctement négocié votre contrat

Supposons que vous avez refusé tous les éditeurs désireux de publier votre livre en échange de votre argent, supposons que vous avez refusé tous ceux qui semblaient louches, que ce soit par rapport à ce que vous a dit votre libraire, des témoignages d’auteurs en ligne… Supposons qu’il reste un éditeur intéressé par votre roman et, autant les échos que vous avez eus sur lui, autant votre instinct, vous confirment que « oui, ça sent pas l’entourloupe ».

C’est gagné, vous avez esquivé tous les pièges ?

Eh bien non. Malheureusement, il vous reste encore à bien négocier votre contrat. Parce que ce contrat, il va vous engager pour un sacré paquet d’années. Potentiellement, jusqu’à 70 ans après votre mort si vous avez oublié de négocier la mise en place d’une durée limite.

Mais pas de panique, vous pouvez aller jeter un coup d’oeil à notre article qui vous détaille les pièges des contrats d’édition.

En attendant, on vous a prévu une petite conclusion pour résumer la question des maisons d’édition à éviter :

Conclusion

    • Fuir si on vous demande de payer quoi que ce soit.
    • Déterminer ce que vous voulez (pouvoir voir votre roman en rayonnage ou pas) et vérifier si la maison qui vous a contacté fonctionne par impression à la demande.
    • Demander son avis à votre libraire sur la maison en question.
    • chercher en ligne des témoignages d’auteur qui ont pu travailler avec cette maison.

Si tous les indicateurs sont au vert, déjà : bravo à vous !

Ensuite, on vous recommande chaudement d’aller jeter un coup d’œil à notre article sur les pièges dans les contrats d’édition. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises… et ça vous évitera d’autres mauvaises surprises !

18 réponses

  1. Bonjour Nicolas,
    J’ai une proposition de contrat par une maison d’éditions tunisienne vu que j’y réside la moitié de l’année et que le sujet en est une vie de retraitée entre la France et la Tunisie.
    Je ne suis pas satisfaite du contrat, je pensais que c’était une maison d’édition classique hors l’éditeur propose un premier tirage de 500 dont 100 à ma charge ,que je peux récupérer en les revendant mais pas de rémunération sur les 400, 25% sur les ventes en ligne, durée du contrat 3 ans [je vais demander de réduire à 2 ans] et si tirage supplémentaire cela fera l’objet d’un nouveau contrat avec négociation d’un pourcentage.
    J’avoue que j’ai du mal à accepter que mon travail ne soit pas rémunéré et qu’il faille en plus payer. Pour le reste la maison fait son job en communication et mise en place et a bonne réputation.
    Merci de votre commentaire, je continue à envoyer à d’autres maisons et vais regarder l’auto édition. Vos conseils sont clairs et précieux.
    Cordialement.

  2. bonjour,

    avez vous des maisons d’éditions a compte d’éditeur digne de confiance que vous pouvez nous conseiller ?

    merci d’avance pour votre réponse

    1. Bonjour, veuillez nous excuser pour le retard dans notre réponse, notre site Internet est en pleine transformation et certains commentaires sont passés à la trappe… Pour répondre à votre question, nous réfléchissons actuellement à une liste de maisons d’édition interactive. N’hésitez pas à vous abonner à notre newsletter pour être informé en temps et en heure de cette nouvelle fonctionnalité!

  3. Bonjour,

    D’une part, je trouve vos conseils judicieux et intéressants, et j’aimerais savoir, si possible, si votre adresse postale, 16 allée de Barcelone, à Toulouse, est toujours exacte.

    Je lis beaucoup et j’aime rédiger des poèmes.
    Je n’ai jamais cherché à me faire publier, mais je me posais une question, toutefois, à laquelle on ne pense pas toujours, à savoir pourquoi, après tout, n’existerait-il pas des éditeurs qui ne répondent
    pas à votre poème ou manuscrit, pour une raison toute simple, à savoir qu’eux baignent dans ce milieu, qu’ils sont censés s’y connaître, mais qu’il faut avoir, selon moi, une sorte de don, pour écrire de belles choses.
    En mettant la question de l’argent à part, pourquoi ne serait-il pas possible qu’un éditeur soit jaloux de recevoir une perle, que, lui, n’aurait jamais eu le don d’écrire ?
    Et qu’il fasse en sorte de ne pas vous répondre, afin de vous faire croire que cela le laisse indifférent ? Afin de vous laisser croire que votre perle n’en est pas une, finalement ?

    Après tout, tout est possible…
    En attendant, je vous remercie pour votre réponse.

    Janique Bony.

  4. J’ai eu la faiblesse de contacter en 2021 les Editions Sydney Laurent, dont le directeur, comme j’ai pu le lire plus bas, m’a demandé 750 euros de participation. Suis tombé dans le panneau…Mon livre a bien été édité. Mais aucune publicité, pas de suivi, peu de propositions de salons- et un accueil limite au téléphone… De plus les éditions SL viennent d’être déclarés en REDRESSEMENT JUDICIAIRE depuis le 13/1/2023; lorsque je leur ai demandé d’autres exemplaire de mon livre – il m’a été répondu par deux fois – à 3 semaines d’intervalle ! – ”en impression”; les secretaires ne répondent plus au téléphone… excepté une personne qui m’a paru terrorisée au bout du fil. C’est le pseudo-directeur m’a rappelé, comme il l’avait fait la première fois pour m’inciter à accéler ma décision, décision trop rapide, que je regrette, évidemment !. Devant mes doutes et mon insistance – et son incapacité de me dire combien d’exemplaires ont été vendus, le vernis de ce monsieur a craqué : ”Tu me casses les c…” ( oui, oui !!! ) a-t-il proféré au téléphone. Par contre il m’adresse un relevé d’identité bancaire avec un devis à défaut de facture pour que je règle des livres commandés …. qui ne sont apparemment plus imprimés. Le RIB est celui d’une banque chargé de recueillir les fonds du redressement judiciaire… et je ne suis pas du tout certain d’être en possession des mes livres ”fantômes” après les avoir payés !… Questions : pourrais-je récupérer mes droits d’auteur et faire rééditer mon livre auprès d’une véritable et honnête maison d’étition à Compte d’éditeur ( car SL se présente ainsi ) après l’échance fixée par mon contrat? Dois-je patienter jusqu’à une éventuelle Liquidation judiciaire? Ou faire le deuil de mon manuscrit? … Merci pour votre réponse et vos conseils. Et merci aussi pour ce site très instructif … que je regrette de connaître un peu trop tard!…

  5. Bonjour.
    Un éditeur à mis son nom comme co auteur sur la réédition de mon roman en format poche sans me demander mon autorisation, il fait courir le bruit qu’il a écrit 90% du livre sur les réseaux cexqui est faux, il a aussi changé l’epilogue sans mon accord etc etc. et maintenant ose me menacer de me mettre en justice car je lui est demandé des explications par email, bien entendu il n’assure pas de communication ors mis reprendre des commentaires laissés par des lecteurs sur Instagram, et curieusement le livre en format broché à ete retiré du catalogue , car j’ai sous disant critiqué la maison d’édition sur les réseaux ce qui bien entendu est totalement faux, j’en passe et des meilleurs..
    Mon contrat stipule bien que je suis l’auteur, je n’ai rien payé pour être édité.
    Q’elle est selon vous la solution pour leurcretirer l’exploitation de mon livre.
    Merci

  6. Depuis quelques années j’écris des thrillers politico-religieux, j’en ai confié la lecture à une dizaine de personnes (amis et inconnus ) le retour de la plupart des lecteurs a été très positif, pour certains très encourageant, y compris ma deuxième épouse qui ne me porte pas particulièrement dans son cœur, j’ai signé mon premier contrat à éditeur avec les éditions phénix d’azur qui ont déposé le bilan. ensuite ça n’a été que déceptions sur déceptions. je vous invite à cliquer sur mon site : https://www.monbestseller.com/manuscrit/16218-la-fille-du-soleil vous y trouverez quelques livres dont deux qui marchent bien, sans toutefois avoir fait la moindre publicité. Ma question pouvez-vous m’aider à trouver un éditeur ? Très cordialement

  7. Bonjour,
    Très intéressant votre site et éclairant sur toutes ces maisons d’édition à compte d’auteur. Sur le moment on est content d’avoir quelqu’un qui vous dit que votre livre l’intéresse mais on déchante quand on voit la somme demandée pour son édition. Cette pratique est commune et je me demandais si du point de vue de la loi c’est légal.
    Vous parlez de l’auto édition en quoi ça consiste ?
    Est-ce que publier sur Amazon est de l’auto édition ?
    Justement je pensais aussi au recours à un agent. Il me semble que cela ne se pratique pas beaucoup en France sauf bien sûr pour les auteurs les plus connus. C’est dommage ce serait
    un gain de temps pour les auteurs et surtout savoir tout de suite si votre livre est capable d’intéresser quelqu’un.
    Je vous remercie pour votre lecture et vos réponses.
    Bien cordialement
    Guylaine Grison

    1. Bonjour, merci !
      C’est vrai que la désillusion arrive vite après qu’un éditeur nous demande de payer… (surtout quand c’est pour des choses aussi louches que les services d’un biographe assermenté ou autre). Mais c’est légal. Tant que la cession des droits d’exploitation de l’oeuvre n’est pas exclusive, l’éditeur peut demander à l’auteur de participer aux frais d’impression.
      L’auto-édition c’est simplement se passer d’un éditeur ! Vous faites tout vous-même et/ou en passant par des prestataires : illustration, correction, mise en page, impression, vente…etc
      Et oui, publier sur Amazon c’est de l’auto-édition ! Je ne me suis pas encore beaucoup penché sur la question de l’auto-édition cependant, donc je ne pourrais pas recommander, ou pas, de passer par eux…
      Je suis d’accord pour les agents. J’espère que c’est une activité qui va être amenée à se développer en France !

  8. Bonjour,

    J’aimerais me dénicher un agent d’auteur sérieux et professionel afin de négocier un manuscrit. Auriez-vous des contacts reconnus intéressés à prendre de nouveaux auteurs et bien entendu, un agent qui retourne les appels ou mails?

    En vous remerciant à l’avance.

    Cordialement,

    Marc

    1. Bonjour Marc,

      Nous n’avons malheureusement pas d’agent parmi nos contacts, mais cela viendra peut-être ! Voulez-vous que l’on vous recontacte si l’un de nous rencontre un agent qui semble sérieux et ouvert à prendre de nouveaux auteurs ?

      En ce qui concerne votre situation, vous parlez de négocier un manuscrit, vous avez déjà trouvé des maisons d’éditions intéressées par votre roman et souhaitez pouvoir négocier un meilleur contrat ? Ou vous cherchez un agent qui pour proposer votre manuscrit aux bons interlocuteurs ?

  9. Moi qui me suis auto-édité et hésitais à passer par une maison d’édition, cela m’a bien éclairé, merci beaucoup.
    Question: Après m’être auto-publié, puis-je malgré tout , passer par une édition à compte d’éditeur? (j’ai déjà un ISBN déclaration à la BNF) Je doute que cela puisse être possible.
    Merci, cordialement

    1. Bonjour Olivier, merci de ton retour ! Et pour répondre à ta question : oui, c’est tout à fait possible. C’est notamment ce qui est arrivé au roman Les Gens heureux lisent et boivent du café D’Agnès Martin-Lugand. Elle avait opté pour l’auto-édition et son roman est ensuite paru aux éditions Michel Lafon.
      Le fait que ton roman ait déjà un ISBN n’est pas un problème. Ce qui est important c’est que tu possèdes toujours les droits d’exploitation de ton roman. C’est ces droits-là que tu “échanges” contre tes droits d’auteurs (et tous les services supplémentaires dont s’occupent les maisons d’édition comme la correction, mise en page, impression, distribution, promotion… etc) avec les maisons d’édition.
      Tant que tu n’as pas cédé tes droits, tu gardes la possibilité de voir ton roman être édité par une maison d’édition.

      J’espère que ça t’a aidé 🙂

  10. Objet : un coup de main de mise en page pour un ebook et un livre broché destinés à Amazon

    Bonjour,

    J’ai un livre très spécifique sur la crise du Covid sans équivalent tant il contient d’explications, de révélations, de témoignages, de preuves sur la crise organisée du Covid, pour mener aux pièges du monde d’après.

    A publier chez Amazon, de préférence en formule papier, possiblement dans le même temps en ebook.

    Après de longues études, je pratique bénévolement, depuis une dizaine d’années la médecine orthomoléculaire, en particulier la détoxification des métaux lourds de l’organisme. Sur la base de http://www.protocoles.jimdo.com, j’ai pu soigner et guérir une centaine de femmes atteintes de fibromyalgie, maladie non curable par les hôpitaux.

    Cherchant à savoir pourquoi l’industrie pharmaceutique s’opposait méchamment aux chercheurs indépendants de nouvelles thérapies, j’en suis arrivé à étudier la mondialisation, le mondialisme, voici mon site http://www.crisemajeure.jimdo.com , l’article sur la crise du coronavirus est un résumé du livre spécifique Covid à éditer chez Amazon.

    J’ai écrit une série de cinq livres sur le mondialisme, les ventes sont peu nombreuses. Mais à la vue de plusieurs sites de vente indiquant « livres en attente, délai non déterminé » j’ai de sérieux doutes sur les ventes réalisées par l’éditeur.

    Ce dernier livre m’a passablement pompé beaucoup d’énergie, je crains de gâcher mon travail par une mauvaise mise en page et mauvaise couverture, j’ai soixante-dix ans, accepteriez-vous de faire pour moi la mise en page et la couverture de ce livre et des cinq autres à un prix raisonnable ?

    Le livre est prêt sous forme de PDF, il s’agit de le convertir en ebook et en livre broché avec couverture.

    Merci de répondre assez rapidement, Cordiales salutations
    C. Rouas

    1. Bonjour Christian,

      Je comprends, vous pensez que la maison d’édition avec laquelle vous êtes actuellement liée n’assure pas la commercialisation de vos livres précédents et vous voulez poursuivre l’aventure de votre côté.

      Je vous ai détaillé par mail ce que nous pouvions faire pour vous accompagner vers l’autoédition et me suis permis de retirer votre adresse mail de votre commentaire afin que vous ne risquiez pas d’être spammé.

      Comme je vous ai dit, nous ne sommes à l’heure actuelle pas une entreprise, aussi nous ne pouvons pas facturer nos services. Néanmoins, nous serons ravis de pouvoir vous conseiller dans votre démarche !

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