L’interview de Bérénice Spera

Nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui l’interview de Bérénice Spéra, auteure de la nouvelle « la Maison de poupée ».
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Swann Mayolle
Musicien rock et écrivain aux relans punk, ma rencontre avec l’écriture s’est d’abord trouvée dans de la poésie juvénile qui se prenait pour Rimbaud d’un côté et de l’autre, avec les fanfictions et les forums RPG.

L’interview de Bérénice Spera

Nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui l’interview de Bérénice Spéra, auteure de la nouvelle « la Maison de poupée ».

L’interview de Bérénice Spera

Nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui l’interview de Bérénice Spéra, auteure de la nouvelle « la Maison de poupée ».

Bonjour à toutes et à tous !
Nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui Bérénice Spera, l’autrice de la nouvelle la Maison de poupée.

 

N’hésitez pas à lui poser toutes vos questions en commentaires.
Bonne lecture !

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi ?

J’ai bientôt 33 ans et je suis actuellement en reconversion professionnelle dans les métiers du livre (préparation des concours de bibliothécaire). Avant cela, j’ai été avocate pendant une brève période puis j’ai occupé plusieurs postes de juriste au sein de différentes structures, ma spécialité était le droit pénal. La publication de ma nouvelle au sein du troisième numéro de Lufthunger Pulp sera ma première.

Quel rapport entretiens-tu avec l'écriture ?

Depuis très jeune, je lis beaucoup et j’écris des histoires dans mon coin. Aux alentours de mes trente ans, j’ai décidé de prendre l’écriture plus au sérieux, de travailler davantage mes textes qui, auparavant, consistaient en des premiers jets que je rédigeais pour me sortir des histoires de la tête, sans trop vouloir les partager.

Quelles sont tes sources d'inspiration ?

Tout comme j’aime écrire dans différents genres et en utilisant différentes voix, mes lectures sont plutôt hétéroclites (autant de la littérature blanche que de la littérature de genre) avec une préférence marquée pour l’horreur et les auteurs atypiques tels que Chuck Palahniuk que j’ai découvert durant mon adolescence avec Monstres Invisibles. Dans un style totalement différent, j’aime beaucoup la plume de Shirley Jackson. Et plus récemment, j’ai eu un gros coup de cœur pour Chelsea G. Summers avec La Vorace.

Penses-tu que ton goût hétéroclite entre genre et blanche donne à tes histoires quelque chose d'autre ?

J’imagine que cela permet d’avoir plus de liberté dans son écriture et de ne pas s’enfermer dans les codes d’un genre en particulier.

Quelle est la genèse de ton texte et comment résumerais-tu "La Maison de Poupée" ?

Au fil des jours, la poupée coincée à l’intérieur de sa maison observe la femme qui l’a fabriquée sans pouvoir bouger ou parler. Elle découvre alors que, tout comme elle, sa créatrice est prise au piège.
J’avais depuis quelque temps en tête une scène d’une femme dans un grenier qui assemblait et peignait une poupée. J’ai plus ou moins découvert l’histoire en la rédigeant à partir de cette scène.

Ton style d'écriture est-il d'abord motivé par la mise en scène et dans un second temps par l'histoire ?

Je trouve que le format court de la nouvelle permet de s’attarder davantage sur la forme. En débutant la rédaction de cette histoire, je n’avais pas d’idée précise du sujet que j’allais aborder. J’avais plutôt en tête une ambiance que je voulais retranscrire. Donc, au départ, c’était bien la mise en scène qui primait pour cette histoire.

Le personnage de la poupée apporte un regard tiers à la violence conjugale, était-ce important pour toi d’y prêter un regard autre ?

Ne sachant pas la tournure que mon histoire allait prendre, ce n’était pas quelque chose de prémédité. Néanmoins, avec du recul, utiliser un point de vue externe permettait d’illustrer la façon dont la société pointe les victimes du doigt et les pousse à culpabiliser des violences qui leur sont infligées.

Avec ce texte, qu'aimerais-tu faire ressentir à tes lecteurs ?

J’aimerais que les personnes qui liront mon texte en aient différentes interprétations dans la mesure où j’ai volontairement laissé certaines portes ouvertes.

Merci !

Si d’aventure vous voulez en apprendre sur Bérénice Spera, son texte ou les autres auteurs et autrices au sommaire du Lufthunger Pulp n°3 : les Feux de la révolte, nous vous invitons à cliquer sur le bouton juste en dessous pour découvrir la page de notre campagne Ulule !

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